Trail des 5 Monts Toulonnais
Samedi avait lieu la toute 1ere édition du Trail des 5 Monts Toulonnais avec au programme 65km et 3000m de D+ !
5 athlètes du club ce n’est pas rien pour un « chantier » pareil et tous finishers :
- Pierre G. sur la 3ème place du podium en 7h50 !
- Pierrick P. 60ème en 10h34
- Lionel A. 65ème en 10h48
- Valérie J. 102ème en 12h50
- Kevin S. 103ème en 12h50
- Classement complet
Voici les comptes rendus de Pierrick d’abord puis de Pierre :
Un trail qui va à l’essentiel :
Le parcours d’abord : 65km de sentiers biens connus autours des collines que nous connaissons par cœur. Beaucoup de cailloux, de beaux passages bien techniques (tiens ? on a eu le droit de passer par les crêtes du Coudon ?) du DFCI, et quelques hectomètres de bitume à parcourir pour la traversée des villages… Beau, mais exigeant ! L’organisation ensuite : simple mais efficace. Une ligne pour le départ, l’autre pour l’arrivée, et entre les deux un jalonnement sans fautes et des bénévoles bien motivés. Idem pour les ravitos : eau ou sirop de citron, fruits secs, gâteaux maison, pain et fromage… et c’est tout. On était bien loin des powermachins et autres énergytrucs souvent immangeables sur des efforts si longs. Allez, j’aurais bien vu un peu de charcuterie et de l’eau gazeuse, mais ça aurait été encore plus dur de décoller ensuite 🙂
Le côté sportif enfin : 10h30 c’est long !… et ça passe étrangement assez vite. Même si l’objectif était de (pas trop mal) finir, ça reste une sacré journée. Les difficultés qui s’enchainent, les ravitos qui offrent de cours moments de répits, les encouragements des uns et des autres (merci Alain !) et l’arrivée qui vient comme une délivrance… en redescendant par le téléphérique, on a un peu du mal à réaliser qu’on est parti de si loin (oui oui, tout là-bas, derrière le mont Caume !)
Un truc à part donc… et en bonus : y avait même pas besoin de nager 😉
Et maintenant au tour de Pierre :
En quelques mots, ma foi, comme tous les trails longs : au début c’était long, après c’était dur, puis après c’était long et dur (et oui je parle toujours de la course pas d’autres chose).
Sur le parcours en soi, j’ai été surpris par une chose : le fait que c’était un « vrai » trail c’est-à-dire que l’orga n’a pas cherché à éviter les difficultés pour éviter des problèmes de mecs blessés ou quoi mais au contraire ils nous ont fait passer par certains sentiers relativement violents et moi c’est ce que j’aime perso. Après bon les allers retours dans le Faron à la fin pour gratter 2-3 km je t’avoue que dans mon état ça ne m’a pas réjoui surtout à la toute fin où c’était plat et ça n’avait aucun intérêt.
Pour mon ressenti de course je savais que ça allait être long car je suis quand même beaucoup moins entrainé que ce que j’ai pu l’être les années précédentes donc je suis parti au train en essayant de me concentrer un maximum pour ne pas regarder les autres et juste essayer de faire ma course en restant dans ce que je pouvais faire en termes d’allures plutôt que d’essayer d’accrocher devant pour « tenter » de suivre et avoir 99% d’éclater comme un popcorn à mi-course.
Je pars 2è jusqu’au 10è km où je fais une petite erreur de parcours qui me fait perdre 2-3mn et qui me replace 3è. On passe le Gros Cerveau, le Croupatier, on resdecend puis on grimpe le Baou par la face Est et les restanques avant d’arrive au col de Garde et d’attaquer le Caume avec toujours le 2è à quelques minutes devant.
Je fais pas l’erreur de remonter immédiatement en me disant que de toutes façons ton seul objectif sur ce genre de course c’est de faire « sa » meilleure course quand t’es pas suffisamment costaud pour faire péter les autres au bluff.
Ca commence à piquer sauvagement autour du lac du Revest et dans la remontée vers Tourris (autour des 4h de course pour moi) mais je finis pas récupérer le 2è au début de la montée du Coudon ce qui me rappelle que je suis pas le seul à morfler et me relance un peu.La descente (tout droit) du Coudon et la partie sur la route à La Valette sont looongues et j’éclate finalement complètement à +/- 5km de l’arrivée dans la descente après avoir touché le sommet du Faron et avant la 2è montée du Faron. Un mec en profite pour revenir de l’arrière tandis que j’essaie juste de ne pas marcher en descente haha. Je me dis que dans tous les cas une fois arrivé là on finit toujours… dans un sale état mais on finit.
Voilà pour moi [quel enfer les CR, j’ai l’impression d’être une de ces instagrammeuses sur lesquelles je crache à longueur de journée].