Ironman Nice 2023
Découvrez comment Thomas-ex rugbyman- est devenu Ironman après seulement 3 ans de triathlon au club, comment Alexandre à gagné 1h45 et Fred a « enfin » pu devenir ironman également !
Bravo à eux et merci pour leur récits !
Comment je suis devenu un Ironman:
Moi, ex rugbyman amateur ai dû chercher un nouveau sport à la trentaine, les lendemain de matchs commençant à devenir de plus en plus difficiles.
J’ai commencé par un peu de trail mais c’est plus la course à pied sur route qui m’a plu, le fait de pouvoir comparer les performances les unes aux autres, travailler aux entraînements des allures à tenir en course.
D’abord des 10km puis des semis et 2 marathons.
C’était chouette mais il me manquait quelque chose.
Il m’est venu l’idée d’essayer le triathlon. J’ai très vite compris que je n’y arriverai pas tout seul, j’étais à 2 doigts de la syncope à chaque longueur de bassin au port marchand.
Nicolas M me dit « viens faire un essai à Toulon tri » j’ai rapidement aimé l’ambiance des entraînements course à pied du mercredi et les séances d’éducatifs de Thierry P m’ont rapidement fait progressé en nat,et en quelques mois j’arrivais enfin à « finir » les séances de nat dans leur globalité.
Un ou 2 tri S puis Nicolas M (encore lui) me dit: « on s’inscrit au 70.3 de Nice 2021! »
Je reporte finalement mon inscription car ma fille me fait la joie de naître le jour de la course.
Me voici donc en 2022 sur le 70.3 de Nice, je partage le week end avec Arnaud et Cyrille, inscrits sur le full. Je prends bcp de plaisir sur la course mais ma satisfaction n’est pas entière, « ce n’est qu’un half ». Je ne mets pas longtemps à m’inscrire sur le full de Nice 2023, un sacré chantier m’attend!Un tour chez le cardiologue du club pour voir si tout va bien et go la grosse prépa à partir de janvier. Je m’aide du bouquin de Guy Hemmerlin pour planifier mes séances et échange bcp avec Fred et ses entraînements méticuleux.
Je pars de loin en vélo je n’avais fait qu’une seule sortie de 100km. Jérôme B. me concocte un plan d’entraînement sur home traîner qui me fait énormément progresser, (j’éclate rapidement tous mes PR sur Strava).J’échange bcp avec les collègues du club, qui me partagez leurs expériences de courses,conseils en nutrition, techniques de nage, choix de matos…
La prepa est longue mais j’y prends du plaisir et nous arrivons vite au 25juin, sur la ligne de départ avec Fred et Alex.
Une Grosse nat’: 1h04 (à une allure plus élevée que sur le M de Toulon et le 70.3 d’Aix fait quelques mois avant)
Un vélo tout en gestion. Je pose le vélo sous la chaleur écrasante et me rend vite compte que la course à pied va être compliquée. Je m’étais fixé 4h au marathon Mais je sens au bout de 3km qu’il faut y renoncer, j’oublie le chrono il faut surtout aller au bout.
je me cale à un tout petit rythme (~6’30 du km) et m’interdît de marcher sauf pour les ravitos. J’arrive à faire mes 4 boucles en 4h40. Je franchis la ligne en 12h38. Un bonheur immense m’envahît après tant d’efforts. Seul le sport peut procurer de telles émotions!! Je suis loin des 1ers, loin de Fred et Alex mais peu importe c’est contre moi même que je courrais!Croyez en vous, ça en vaut vraiment la peine!
Et surtout merci la famille Toulon Triathlon
Natation : je vais nager tranquille en 1h15, « viens on se met dans le sas 1h06 » – très belle natation rythmée : merci Thomas B. pour le conseil !
T1 : Trèèèèèès long le parc à vélo avec le 70.3 – Transition plutôt réussie
Vélo : une chaleur… une crevaison au km 30, bon vélo car j’ai été plus rapide que prévu mais j’ai perdu 10 min pour réparer mon pneu…un peu de plus et un peu de moins ont fait un chrono en ligne avec ma prévision
T2 : transition ratée et beaucoup trop longue avec la fatigue, je ne trouvais plus mon sac. J’ai fait une fois et demi le tour du rack pour enfin le trouver…
Course à pied : rythme en-dessous de ma prévision minimaliste à 5:30/km, de légers maux de ventre au début : j’ai arrêté les gels et la boisson maurten dès le départ stratégie nutritionnelle improvisée qui a fait disparaître les maux : 1 verre de coca + 1 verre d’eau tous les 1,6km (à chaque ravitaillement). Les crampes sont apparues à partir du km 25 et m’ont contraint à réduire l’allure pour courir sur l’ensemble de cette promenade
Résultat : 11h54 – 402/1405 (1h06/6h37/3h58)
I am an Ironman !
Très heureux de revenir pour la deuxième fois courir l’Ironman de Nice, ce fût en 2017 mon tout premier triathlon longue distance bouclé à l’époque en 13h12. Cette année la préparation est au top et j’arrive au départ dans d’excellentes conditions. Je me fixe pour objectif un sub12h. La journée s’annonce magnifique et les températures vont être élevées. Je retrouve Fred et Thomas dans le parc à vélo, nous sommes tous prêts et motivés pour la course. Pour la première fois la natation se passe très bien, les entraînements ont porté leurs fruits. Étant habitué à sortir de l’eau en 1h25 sur ce format quel joie de finir cette première partie en 1h10! Je me dis à ce moment que c’est le jour pour aller chercher une belle perf et je décide alors de tout donner. La transition se passe, bien qu’encore perfectible et je m’élance sur le parcours vélo. Les 45 premières minutes sont difficiles, l’eau de mer m’a donnée très soif et je prends le temps de m’arrêter au premier ravito pour boire plusieurs bouteilles. Ensuite tout va mieux, je reste très concentré sur l’effort : 75% de ftp en moyenne, un gel toutes les 45 minutes, boire les deux bouteilles entre chaque ravito + 1 pour s’arroser au passage. Malgré quelques appels de crampes aux quadri et un vilain débris coincé en plein milieu de ma cassette j’arrive au parc à vélo en 6h12, je suis dans les temps fixés. Nouvelle transition à l’image de la première et c’est parti pour le marathon. Le fait de n’avoir rien lâcher en vélo me rend légèrement crispé sur les psoas et abdos du coup j’ai du mal à me relâcher sur le premier tiers. Je crains d’avoir des crampes et adopte donc un rythme souple en EF pour pouvoir faire juste moins de 4h. Les kilomètres passent tranquillement je reste prudent et très scolaire aux ravito avec cette chaleur. On se croise régulièrement avec Fred et Thomas, ma femme et mes fils sont sur le bord de la route, c’est parfait tout le monde va être finisher. J’attends le dernier retour sur la prom pour lâcher la foulé sans risque et fini très fort sur la ligne d’arrivée! 3h49 sur le marathon et un temps total de 11h27, je suis très heureux. Mon équipe de mini supporters est là et je savoure la concrétisation de tous ces entraînements. Vivement la prochaine course!!!